الأحد, أبريل 28, 2024
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Premier atterrissage américain sur la Lune depuis Apollo

by admin

RCI / Agence France-Presse

C’est un grand pas pour l’industrie spatiale : une sonde de l’entreprise américaine Intuitive Machines s’est posée sur la Lune jeudi, marquant le premier atterrissage d’un appareil américain sur la Lune depuis plus de 50 ans, et une première pour une société privée.

Nous pouvons confirmer sans aucun doute que notre équipement est sur la surface de la Lune et que nous transmettons un signal, a déclaré Tim Crain, responsable chez Intuitive Machines, durant la vidéo diffusée en direct par l’entreprise.

Cette dernière a ensuite confirmé sur X que l’alunisseur avait bien atterri debout et commencé à envoyer des données.

L’engin s’est posé sur la Lune à 17 h 23, heure de Houston, au Texas, où se trouve la salle de contrôle de l’entreprise.

L’alunisseur Nova-C, qui transporte notamment des instruments scientifiques de la NASA, mesure un peu plus de quatre mètres de haut. Il a décollé la semaine dernière de Floride et est entré en orbite lunaire mercredi.

Votre commande a été livrée… sur la Lune! a affirmé la NASA sur son compte X.

Une image tirée d’une vidéo publiée par Intuitive Machines montre le personnel de sa salle de contrôle en train de célébrer après avoir appris que son vaisseau spatial privé nommé Odysseus a atterri sur la lune, jeudi.
Photo : AP / Intuitive Machines

La descente était l’étape la plus redoutée de la mission, nommée IM-1.

Des lasers de l’alunisseur qui devaient permettre à l’appareil de se guider n’ont pas fonctionné, mais les équipes d’Intuitive Machines ont pu utiliser en remplacement un instrument de la NASA à bord, qui ne devait qu’être testé durant la mission.

Une dizaine de minutes avant l’atterrissage, une importante poussée du moteur a servi à freiner Nova-C, qui évoluait auparavant à pas moins de 1800 mètres par seconde.

Durant la descente finale, la sonde était complètement autonome.

Des images sont maintenant attendues, y compris celles d’un petit engin équipé de caméras, développé par l’université d’aéronautique Embry-Riddle, qui devait être éjecté de l’alunisseur au dernier moment pour capturer de l’extérieur l’alunissage.

Un appareil américain n’avait pas atterri sur la Lune depuis la fin du mythique programme Apollo, en 1972.

Pour la première fois en plus d’un demi-siècle, les États-Unis sont de retour sur la Lune, s’est félicité dans une vidéo le patron de la NASA, Bill Nelson. Et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une entreprise privée, une entreprise américaine, a décollé et mené le voyage jusque là-haut.

L’Inde et le Japon ont récemment réussi à alunir grâce à leurs agences spatiales nationales, devenant les quatrième et cinquième pays à le faire, après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine.

Une fusée SpaceX Falcon 9 a décollé de la rampe de lancement LC-39A du Centre spatial Kennedy avec l’atterrisseur lunaire Nova-C d’Intuitive Machines, à Cap Canaveral, en Floride, le 15 février dernier.
Photo : AFP / GREGG NEWTON

Mais plusieurs entreprises – israélienne, japonaise et américaine – avaient jusqu’ici échoué à reproduire la même prouesse.

La Russie a également raté un atterrissage (Nouvelle fenêtre) sur la Lune l’été dernier.

Préparation de la mission Artemis

L’endroit qui était visé par Intuitive Machines se trouve à environ 300 kilomètres du pôle Sud de la Lune. Le cratère faisant office de piste d’atterrissage est nommé Malapert A, du nom d’un astronome du 17e siècle.

Le pôle Sud lunaire est intéressant, car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace, qui pourrait être exploitée.

La NASA souhaite y envoyer ses astronautes à partir de 2026 avec ses missions Artémis, et c’est notamment pour les préparer qu’elle cherche à étudier de plus près cette région encore peu explorée.

Quel type de poussière ou de terre s’y trouve? À quel point fait-il froid ou chaud? Quelles sont les radiations? Ce sont des choses que vous voulez savoir avant d’envoyer de premiers explorateurs humains, a expliqué Joel Kearns, responsable à la NASA.

Pour cette phase d’exploration, la NASA utilise son tout nouveau programme, nommé CLPS. Au lieu de développer elle-même des vaisseaux pour la Lune, l’agence spatiale américaine a chargé des sociétés privées d’y emporter son matériel scientifique.

Les astronautes de la mission Artemis II de la NASA, au Centre spatial Kennedy à Cap Canaveral (Photo d’archives)
Photo : Reuters / JOE SKIPPER

Intuitive Machines est l’une des entreprises sélectionnées. Le montant de son contrat avec la NASA pour cette première mission s’élève à 118 millions de dollars américains.

L’objectif est de réduire les coûts pour l’agence publique, de pouvoir faire le voyage plus fréquemment, mais aussi de développer l’économie lunaire. Et ce, malgré les risques d’échec.

Une première mission du programme, menée par l’entreprise américaine Astrobotic, n’avait pas réussi à atteindre la Lune le mois dernier.

L’alunisseur d’Intuitive Machines, dont l’exemplaire utilisé pour cette mission a été baptisé Odysseus, emporte aussi six cargaisons privées. Parmi celles-ci, on compte des sculptures de l’artiste contemporain Jeff Koons représentant les phases de la Lune.

Les six instruments scientifiques de la NASA à bord se concentrent, eux, sur de premières observations de cette région encore peu explorée.

Des caméras placées sous l’alunisseur devaient analyser la quantité de poussière projetée lors de la descente, afin de la comparer aux atterrissages d’Apollo sur la Lune.

Un autre instrument doit étudier le plasma lunaire, une couche de gaz chargé en électricité, et mesurera les ondes radio en provenance du Soleil et d’autres planètes.

Odysseus, qui est alimenté en énergie grâce à ses panneaux solaires, doit normalement fonctionner durant environ sept jours à partir du moment de son atterrissage, avant que la nuit s’installe sur le pôle Sud lunaire.

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