الأحد, أبريل 28, 2024
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L’Atlas archéologique de la France raconte le passé du pays depuis la préhistoire

by admin

euronews / Par Katy Dartford

Cet article a été initialement publié en anglais

50 000 sites archéologiques en France – de la préhistoire à nos jours – ont été répertoriés pour la première fois dans un nouvel atlas.

Le nouvel “Atlas archéologique de la France” retrace des milliers d’années d’occupation humaine, et révèle d’énormes changements dans les frontières du pays, son climat, sa population et le mode de vie de ses habitants.

100 nouvelles cartes ont été créées à partir des résultats de milliers de fouilles effectuées au cours des deux dernières décennies.

Ces données fournissent des indices sur les pratiques des sociétés humaines qui ont enterré des objets, volontairement lors de cérémonies funéraires, par exemple, ou par le simple passage du temps.

Publié par l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, en novembre, le premier tirage de l’Atlas a été rapidement épuisé et l’ouvrage vient d’être réédité.

“Le plus souvent, ce qui parvient au grand public, c’est ce qui est visible et préservé. Nous voulons montrer le patrimoine invisible qui se trouve sous nos pieds, explique Dominique Garcia, président de l’Inrap.

Les cartes renvoient à des connaissances mais aussi à des “zones blanches, à des questions”, ajoute-t-il.

L’histoire de l’origine

L’Atlas commence par une carte de l’Afrique et se poursuit par l’arrivée de l’Homo Sapiens dans ce qui deviendra la France, en retraçant ses premières œuvres artistiques. Il se termine par la Seconde Guerre mondiale et l’histoire de la France coloniale et d’outre-mer.

La section de l’Atlas consacrée à l’archéologie de la Guyane (1795-1953) étudie l’histoire de l’esclavage, de la colonie pénitentiaire et de l’orpaillage.

Dominique Garcia explique que les auteurs ont voulu “montrer la propre histoire des territoires d’outre-mer, pas seulement à partir du moment où la France y a mis les pieds”.

Les archives du sol

Chaque carte représente un pan du passé de la France et est accompagnée d’un résumé, de photos, de plans et de vues d’artistes pour restituer des paysages aujourd’hui disparus.

Il est divisé en grandes périodes et en thèmes qui mettent en évidence les pratiques agricoles, artisanales, funéraires et commerciales que les archives archéologiques révèlent.

L’Atlas montre également comment s’articulent les processus socio-économiques et culturels, que ce soit à travers les pierres taillées, les statues, les céramiques et les nécropoles, ou encore les éléments vivants, tels que les squelettes ou les restes consommés comme la faune et les graines.

Les thèmes abordés comprennent la circulation d’objets précieux au néolithique, tels que les haches en jade alpin retrouvées jusqu’à la pointe de la Bretagne, les changements dans les pratiques de crémation à l’âge du bronze, ou la propagation de la peste entre 1347 et 1351, qui rappelle remarquablement la carte de la pandémie de Covid-19.

Elle aborde également des questions contemporaines telles que les changements climatiques et le développement des villes.

Histoire des cartes archéologiques

La première tentative de cartographie archéologique à cette échelle a été réalisée entre 1858 et 1879 par la Commission de Topographie des Gaules (CTG).

En 1858, l’objectif de la CTG est de réaliser trois cartes de la Gaule : une de la période celtique avant la conquête romaine, la seconde de la période gallo-romaine et la troisième de la période mérovingienne.

Le projet tel qu’il a été conçu initialement n’a pas abouti. Si toutes les cartes ont été réalisées, seule une partie du “Dictionnaire archéologique de la Gaule – Époque Celtique” a été publiée entre 1875 et 1878.

Une loi de 2001, visant à préserver le patrimoine enfoui en réalisant des fouilles avant tout chantier d’aménagement, a permis d’accélérer le processus de cartographie.

L’Atlas archéologique de la France synthétise aujourd’hui des données de fouilles remontant jusqu’au XIXème siècle.

L’histoire du vin en Gaule

La carte des vins méditerranéens et gaulois montre comment le territoire gaulois, positionné sur la route de l’étain et de l’ambre, a attiré les marchands méditerranéens, grecs, étrusques, phéniciens et romains, qui y ont installé des comptoirs et des colonies dès la fin du VIIème siècle avant notre ère.

Le long de la côte de la Gaule méridionale, de nombreux produits manufacturés de grande valeur, tels que des céramiques attiques, des ornements et des amphores à vin grecques, ont été découverts à la fin du premier âge du fer. Cela suggère un essor des échanges entre les populations autochtones et les commerçants méditerranéens.

Après la victoire de Rome sur Carthage à la fin du deuxième âge du fer, les Romains développent leur réseau commercial en Méditerranée occidentale et plus au nord.

En Gaule, ils trouvent des matières premières (métaux et sel), des esclaves, des produits agricoles bruts ou transformés, qu’ils échangent contre du vin provenant principalement de la côte tyrrhénienne (Étrurie, Latium, Campanie), et de la vaisselle.

Les amphores de vin sont transportées des ports de la Gaule méditerranéenne vers les territoires romains septentrionaux par la Garonne, le Rhône et la Saône.

La seconde moitié du troisième siècle avant notre ère est marquée par un climat plus chaud et plus sec, appelé “optimum climatique romain”. Il permet une augmentation de la production agricole dans la Gaule non méditerranéenne.

Plusieurs grands domaines ruraux, appartenant à l’élite gauloise, produisent des excédents qui peuvent être échangés contre des produits importés, en particulier le vin, élément important des banquets, des grands rassemblements communautaires et de certaines cérémonies religieuses.

Avant la conquête romaine, le vin n’était cultivé que dans le territoire gaulois de Marseille.

France Archéologie Histoire

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