Maskwio'mi, l’huile faite à partir d’écorces de bouleau, en mi'kmaw, est utilisée pour traiter les rougeurs, l'eczéma et le psoriasis. Photo : getty images/istockphoto / PinkBadger CANADACANADA fra Des chercheurs veulent faire reconnaître un remède traditionnel mi’kmaw par Santé Canada by admin 19 مارس، 2024 written by admin 19 مارس، 2024 94 RCI Des chercheurs de l’Université Cape Breton, à Sydney, en Nouvelle-Écosse, se sont donné l’objectif ambitieux de faire reconnaître un remède traditionnel mi’kmaw par Santé Canada. Maskwio’mi, qui veut dire huile faite à partir d’écorces de bouleau en mi’kmaw, est utilisé pour traiter des problèmes de peau tels que les éruptions cutanées, l’eczéma ou le psoriasis. Les crèmes, lotions et pommades à base d’écorces de bouleau sont pour l’instant enregistrées comme cosmétiques par Santé Canada, pour nettoyer et améliorer le teint et la peau. Elles sont produites à Sydney et vendues sous la marque Maskwiomin. Son fondateur et co-propriétaire, Tuma Young, veut que la médecine traditionnelle mi’kmaw soit reconnue comme telle. Nos sociétés, notre histoire, notre culture, notre médecine sont d’une importance égale au reste. En fait, une partie significative de la pharmacopée occidentale est basée sur les savoirs autochtones, rappelle celui qui est gardien de savoirs mi’kmaw, juriste et professeur adjoint à l’Université Cape Breton. Pendant des milliers d’années, les peuples autochtones ont valorisé l’écorce de bouleau comme traitement cutané, transmettant ce savoir de génération en génération dans la région de l’Atlantique.Une citation de Tuma Young, gardien de savoirs mi’kmaw, juriste et professeur adjoint à l’Université Cape Breton Partager le savoir pour le protéger Pour lui, la transmission de ce savoir témoigne de l’endurance des Mi’kmaq. Or, il s’est presque perdu parce que les Autochtones sont devenus méfiants. Ils avaient peur de partager leurs connaissances avec le monde extérieur de crainte qu’elles soient volées ou exploitées à des fins financières, poursuit-il Cela va à l’encontre des principes contenus dans les sept enseignements sacrés. Donc nous avons besoin de partager ce savoir, afin de pouvoir le protéger complètement. Il faut le faire connaître et le partager avec tout le monde. Tuma Young et Matthias Bierenstiel, tous deux professeurs à l’Université Cape Breton, veulent faire reconnaître officiellement un remède pour la peau à base d’extraits d’écorces de bouleau, qu’ils commercialisent par ailleurs sous la marque Maskwiomin.Photo : Gracieuseté de Matthias Bierenstiel Tuma Young et son entreprise veulent donc faire reconnaître ce traitement de manière scientifique. Le cofondateur de Maskwiomin, Matthias Bierenstiel, professeur de chimie à l’Université Cape Breton, travaille avec une équipe pour essayer de repérer les ingrédients actifs qui donnent ses propriétés médicinales à l’huile d’écorce de bouleau. Un article scientifique publié le mois dernier dans le Canadian Journal of Chemistry (nouvelle fenêtre) montre que l’extrait d’huile d’écorce de bouleau correspond aux directives de Santé Canada quand il est dilué dans une crème. Traditionnellement, il était mélangé à de la graisse d’oie ou d’ours pour en faire un baume pour la peau. Notre objectif est de le faire reconnaître comme un produit de santé naturel avec des propriétés spécifiques, explique M. Bierensteil. Pour le chimiste, cette recherche est fascinante en raison de la complexité de maskwio’mi : il contient plus de 200 composants. D’autres recherches sont en cours pour étudier son efficacité comme agent antifongique et aussi pour combattre les infections et les inflammations. Même si cela peut être frustrant, les deux hommes disent respecter Santé Canada, qui doit s’assurer que les produits sont sûrs pour le public. Dans un courriel en réponse à CBC, un porte-parole de Santé Canada précise que les produits de santé naturels doivent contenir des ingrédients définis dans leur règlement et avoir également un usage thérapeutique. Young et Bierensteil veulent que les profits générés par leur entreprise reviennent à la communauté. Ils souhaitent aussi promouvoir l’etuaptmumk, ou les deux yeux, une vision qui combine les connaissances occidentales et autochtones. Même si notre vision du monde est basée sur des milliers d’années de recherche, nous devons encore passer par cette approche occidentale, constate M. Young. Pour lui, il est important que ce remède soit classé comme médicament, car il donne une légitimité moderne aux connaissances et à la science autochtones. D’après un article de Tehosterihens Deer, CBC Indigenous 0 comment 0 FacebookTwitterPinterestEmail admin previous post Des étudiants pensent que la province ne peut pas accueillir plus d’étudiants étrangers next post Tuberculose : Ottawa ne tient pas ses promesses, dénoncent des leaders Inuit You may also like كندا لشراء مروحيات وطائرات درون لتعزيز مراقبة الحدود 3 ديسمبر، 2024 مكتبة عربية جديدة في تورونتو 3 ديسمبر، 2024 كندا وإندونيسيا توقّعان على اتفاقية شراكة اقتصادية شاملة 3 ديسمبر، 2024 أونتاريو تطلق حملة إعلانية في الولايات المتحدة تركّز... 3 ديسمبر، 2024 Judge grants recount in riding lost by Nova... 3 ديسمبر، 2024 Private wine, specialty stores jump according to the... 3 ديسمبر، 2024 Police arrest man after vehicle reported stolen in... 3 ديسمبر، 2024 Negotiations between Canada Post, union still on hold 3 ديسمبر، 2024 N.S. regulator greenlights 2.4% power rate hike; would... 3 ديسمبر، 2024 كندا تضيف جماعة ’’أنصار الله‘‘ الحوثية إلى قائمة... 2 ديسمبر، 2024