Statistique Canada précise que le taux de cas de pornographie juvénile est passé de 50 affaires pour 100 000 enfants et jeunes en 2014 à 160, huit ans plus tard. (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Trevor Brine CANADACANADA fra Augmentation des cas recensés de pornographie juvénile en ligne entre 2014 et 2022 by admin 12 مارس، 2024 written by admin 12 مارس، 2024 206 RCI / La Presse canadienne Le taux de pornographie juvénile en ligne déclarée par la police a presque quadruplé au Canada entre 2014 et 2022. Statistique Canada précise qu’il est passé de 50 affaires pour 100 000 enfants (de 0 à 11 ans) et jeunes (de 12 à 17 ans) en 2014 à 160 huit ans plus tard. L’agence fédérale signale qu’entre 2014 et 2022, le phénomène de la pornographie juvénile en ligne signalée à la police a bondi de 32 à 125 affaires pour 100 000 enfants et jeunes. Affaires d’exploitation sexuelle des enfants en ligne déclarées par la police au Canada de 2014 à 2022 (taux pour 100 000 enfants et jeunes) Plus de crimes, de signalements et de ressources policières Statistique Canada croit que cette hausse marquée peut s’expliquer par une augmentation réelle de ce type de crime, un niveau accru de sensibilisation et de signalement au sein de la population ou par une augmentation des ressources et de la formation de la police qui lui permettent de mieux détecter l’exploitation sexuelle des enfants en ligne. Une combinaison de tous ces facteurs est aussi possible. Parmi les dossiers d’infractions sexuelles contre des enfants en ligne, deux sur cinq sont résolus par la police et 74 % des affaires classées ont donné lieu au dépôt ou à la recommandation d’accusations contre un auteur présumé. Statistique Canada ajoute que le tiers des accusations d’exploitation sexuelle des enfants en ligne mènent à un verdict de culpabilité. Les auteurs des crimes sont (très) majoritairement des hommes Les statistiques montrent aussi qu’à l’instar des tendances liées aux crimes violents en général, en particulier les infractions sexuelles, les garçons et les hommes représentaient la grande majorité des auteurs présumés d’affaires d’infractions sexuelles contre des enfants en ligne. De 2014 à 2022, les garçons et les hommes étaient impliqués dans 97 % des dossiers d’incitation à des contacts sexuels, dans 96 % des affaires de leurre d’enfants et dans 90 % des dossiers de possession de pornographie juvénile ou d’accès à de la pornographie juvénile. Statistique Canada recense donc pour cette même période un total de 15 630 affaires déclarées d’infractions sexuelles contre des enfants et 45 816 affaires déclarées de pornographie juvénile en ligne au pays. Des crimes qui sont sous-signalés Certes, ces données sont alarmantes, mais la réalité est, souvent, pire, affirme René Morin, porte-parole du Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE), un organisme de bienfaisance national qui a vu le jour il y a près de 40 au Manitoba. En entrevue avec Radio-Canada mardi, M. Morin explique qu’en ce qui a trait aux crimes à caractère sexuel, et en particulier lorsque les victimes sont des enfants et que cela se déroule sur Internet, ces activités criminelles là sont sous-signalées. Bien que les forces policières disposent de meilleurs outils technologiques qu’auparavant pour combattre ce fléau, ces dernières sont débordées, déplore M. Morin. Et les données colligées par Statistique Canada s’appuient sur ce qui a été déclaré à la police. Mais pour que la police puisse déclarer des données, il faut d’abord qu’elle reçoive des signalements. Ce que ce rapport [de Statistique Canada] ne montre pas, ce sont tous les cas qui sont passés sous le radar des autorités. Morin cite en exemple le cas d’une adolescente victime de sextorsion qui n’aura pas nécessairement comme premier réflexe de demander de l’aide ou d’en parler à sa mère. Le ministère fédéral de la Sécurité publique rapporte que la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet Cyberaide.ca (nouvelle fenêtre) a traité plus de 4,3 millions de signalements d’exploitation sexuelle d’enfants entre 2014 et 2020. Près d’un parent sur quatre a signalé un comportement inapproprié en ligne visant leur enfant. Avec les informations de Jacaudrey Charbonneau 0 comment 0 FacebookTwitterPinterestEmail admin previous post Des conditions alarmantes pour la crevette nordique dans le golfe du Saint-Laurent next post Confusion, errors marred police communications after family’s killing You may also like N.S. court rules in favour of creating francophone... 16 نوفمبر، 2024 تظاهرة أمام بلدية ريجاينا احتجاجاً على إلغاء مراسم... 16 نوفمبر، 2024 More than 50,000 Canada Post workers officially on... 15 نوفمبر، 2024 Two weeks after fatal Halifax bus crash councillor... 15 نوفمبر، 2024 Small drop to gas prices in Halifax this... 15 نوفمبر، 2024 Flooding causes damage at QEII emergency department 15 نوفمبر، 2024 الحكومة الفدرالية تخصص 575 مليون دولار لبناء شقق... 15 نوفمبر، 2024 كندا: تحدّي الوقاية من إنفلونزا الطيور بعد ظهور... 15 نوفمبر، 2024 فوز العمدة الجديد في ريجاينا يشكّل مفاجأة 15 نوفمبر، 2024 Thousands being asked to conserve water due to... 15 نوفمبر، 2024